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Photo du rédacteurHélène Barbarin

Atelier prière : 3 avril

La prière comme lien d’unité.

Dans la recherche de l’unité des chrétiens, il y a deux types d’approches.

D’un côté, il y a des discussions théologiques, qui progressent doucement, et de façon « non-linéaire ». D’un autre côté, il y a une unité « spirituelle », qui est déjà donnée et souvent déjà visible. Actuellement, nous, chrétiens de différentes confessions, nous ne pouvons pas tout faire ensembles. Mais nous pouvons prier ensemble. Et nous le faisons.

Nous pouvons tous éprouver le fait que nous faisons partie d’une grande famille lorsque nous prions, que ce soit une prière de louange, de repentance ou d’intercession.

La prière communautaire est aussi une « manière » efficace d’apaiser des tensions qui naissent au sein de tout groupe humain. Lorsque nous prions ensemble, nous sommes tous tournés vers le même Père, et nous relativisons l’importance de nos différends.

Cette prière comme lien déborde même du cercle des chrétiens. Il est souvent possible de prier avec et pour nos frères et sœurs d’autres religions. La prière est un élément assez largement partageable dans les rencontres interreligieuses.

Etude biblique : Mt 6, 9-13 (TOB)

9 « Vous donc, priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, fais connaître à tous qui tu es, 10fais venir ton Règne, fais se réaliser ta volonté sur la terre à l’image du ciel. 11Donne-nous aujourd’hui le pain dont nous avons besoin, 12pardonne-nous nos torts envers toi, comme nous-mêmes nous avons pardonné à ceux qui avaient des torts envers nous, 13et ne nous conduis pas dans la tentation, mais délivre-nous du Tentateur.


Commentaires

La prière du Notre-Père rapportée dans l’évangile de Matthieu contient six demandes, trois qui se rapportent à Dieu au début, et trois qui se rapportent à l’homme. La prière elle-même est rythmée comme, voire inspirée par les prières juives de l’époque (comme celle des dix-huit bénédictions), mais elle dénote par sa sobriété. Elle va directement à l’essentiel. En cela, elle est « parfaite », c’est-à-dire « achevée », « complète ». De plus, jusqu’à aujourd’hui, une des manières majeures de manifester l’unité des chrétiens est de prier ensemble avec ces mots que Jésus a appris à ses disciples.

Notre Père :

- S’adresser à Dieu comme Père était fréquent dans le judaïsme. L’originalité de Jésus, c’est qu’il dit « Abba », terme araméen utilisé dans un cadre intime, familial (« papa »), ce n’était pas habituel pour s’adresser à Dieu. En disant « notre », il invite chacun à entrer dans cette même relation intime au créateur.

- Dire « notre père », à la première personne du pluriel, nous fait prendre conscience que nous sommes tous enfants de Dieu, tous frères et sœurs en Jésus-christ


Qui es aux cieux : les cieux sont le « lieu » symbolique de la demeure divine

Fais connaitre à tous qui tu es (c’est une traduction « libre » de la TOB, littéralement « ton nom soit rendu saint, sanctifié, regardé comme saint…) :

- Le terme grec (ἁγιασθήτω) est un verbe à l’impératif passif, qui signifie « mis à part comme consacré à Dieu », « rendu saint », « sanctifié », « consacré », « regardé comme saint ». Il est au passif, pour montrer que l’homme qui prie n’a pas de prise sur cette action, il ne peut que le désirer.

- La conséquence de cette action sera que tous sachent qui est Dieu.


Fais venir ton Règne :

- On peut comprendre cette demande (toujours à l’impératif passif en grec) comme une « survenue » brutale ou progressive, individuelle ou collective. Ceci place le Royaume comme horizon de chacun comme du monde. Il peut se dissiper, advenir progressivement par moments, ou par révélation lors de moments forts et privilégiés.

- Cette venue peut être comprise comme une réalisation de « que ton nom soit sanctifié »


Fais se réaliser ta volonté sur la terre à l’image du ciel.

- Traduction littérale : qu’advienne (que « survienne ») ta volonté de même dans le ciel et sur la terre. Le verbe est toujours à l’impératif passif. Ce verbe, advenir, contient presque toujours une dimension de surprise, une surprise positive. La volonté de Dieu est à désirer comme une « bonne surprise »

- De même, la volonté de Dieu peut se comprendre comme son projet pour chacun ou plus largement comme son dessein pour le monde


Donne-nous aujourd’hui le pain dont nous avons besoin

- Cette demande, la première concernant l’homme, prend en compte la précarité humaine, celle de l’époque, mais aussi la nôtre. Elle fait appel aux besoins les plus fondamentaux. Elle rappelle aussi que Dieu prend soin de l’homme (cf la manne au désert)

- Plus largement, cette demande concerne aussi les besoins spirituels. Pour vivre pleinement, nous avons aussi besoin de nourriture spirituelle. Jésus dira, dans l’évangile de Jean « C’est moi qui suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura pas faim ». Nous désirons aussi cette Parole, comme nourriture pour n’avoir « plus jamais faim »

- Il n’y a pas de surenchère dans cette demande : il s’agit de désirer ce dont nous avons besoin, pas plus. Et Jésus venait juste de rappeler (Mt 6, 8) que Dieu sait ce dont l’homme a besoin.


Pardonne-nous nos torts envers toi, comme nous-mêmes nous avons pardonné à ceux qui avaient des torts envers nous,

- A première vue, cette demande est étrange. Si Dieu seul a le pouvoir de pardonner les péchés, on comprend mal comment (1) nous pourrions vraiment pardonner aux autres et (2) comment cela pourrait être une « condition » pour être pardonné, ou comment ce pardon divin pourrait ressembler à notre pardon humain.

- Mais si l’on considère, comme Jésus le dira plus loin dans l’évangile (Mt 22, 38-39), que les commandements d’aimer Dieu et d’aimer son prochain sont semblables, c’est-à-dire sont indissociables, sont deux facettes du même commandement, alors on peut lever cette apparente contradiction : si Dieu, depuis toujours, nous a pardonné, alors il nous donne aussi (et nous a déjà donné, peut-être sans que nous le sachions) cette capacité de pardonner à nos frères et sœurs d’un pardon semblable au sien.


Et ne nous conduis pas dans la tentation, mais délivre-nous du Tentateur.

- Ce verset est sans doute le plus difficile à restituer depuis le texte grec. Le verbe employé signifie littéralement : porter dans, apporter, amener, introduire. Il est conjugué dans un temps qui suggère quelque chose d’instantané, de ponctuel, qui ne dure pas. La nouvelle traduction liturgique « ne nous laisse pas entrer en tentation » tient compte de la conviction théologique selon laquelle Dieu ne peut pas être le tentateur. Cependant, l’Esprit a conduit Jésus au désert pour y être tenté : on remarque ici que l’Esprit n’est pas le tentateur, mais qu’il a conduit Jésus dans un lieu ou il serait tenté. Cette demande évoque donc le désir de ne pas être confronté, comme Jésus, à la tentation. A Gethsémané, Jésus dira aux disciples « priez afin de ne pas entrer en tentation ». Nous savons que nous ne sommes pas Jésus. Lui seul pouvait vaincre toutes ces tentations, ce qu’il a fait pour nous. En ce qui nous concerne, nous pouvons en effet désirer ne pas y être confrontés.

- L’histoire de la traduction de ce verset est aussi une histoire d’unité. Lorsque l’Eglise Catholique a pris la décision de modifier le Notre Père, la question s’est posée aux autres Eglises chrétiennes d’adopter ou non cette nouvelle formule. Concernant l’Eglise Protestante Unie de France, la décision de l’adopter a été prise par le synode national (instance « décisionnaire » de cette Eglise), non pas en raison d’un accord sur la traduction (beaucoup de théologiens protestants sont, de fait, réticents sur cette traduction du point de vue exégétique), mais pour continuer à prier ensemble avec les mêmes mots, et signifier ainsi une appartenance commune à l’Eglise universelle.


Finalement, ces trois dernières demandes sont aussi réalisées avec la venue du Royaume. Toutes les demandes sont ainsi contenues dans la première « que ton règne vienne ».


Prier avec un texte : Lc 24, 13-35 (les pèlerins d’Emmaüs)

13Et voici que, ce même jour, deux d’entre eux se rendaient à un village du nom d’Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem. 14Ils parlaient entre eux de tous ces événements. 15Or, comme ils parlaient et discutaient ensemble, Jésus lui-même les rejoignit et fit route avec eux ; 16mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.17Il leur dit : « Quels sont ces propos que vous échangez en marchant ? » Alors ils s’arrêtèrent, l’air sombre. 18L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit : « Tu es bien le seul à séjourner à Jérusalem qui n’ait pas appris ce qui s’y est passé ces jours-ci ! » – 19« Quoi donc ? » leur dit-il. Ils lui répondirent : « Ce qui concerne Jésus de Nazareth, qui fut un prophète puissant en action et en parole devant Dieu et devant tout le peuple : 20comment nos grands prêtres et nos chefs l’ont livré pour être condamné à mort et l’ont crucifié ; 21et nous, nous espérions qu’il était celui qui allait délivrer Israël. Mais, en plus de tout cela, voici le troisième jour que ces faits se sont passés. 22Toutefois, quelques femmes qui sont des nôtres nous ont bouleversés : s’étant rendues de grand matin au tombeau 23et n’ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire qu’elles ont même eu la vision d’anges qui le déclarent vivant. 24Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ce qu’ils ont trouvé était conforme à ce que les femmes avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » 25Et lui leur dit : « Esprits sans intelligence, cœurs lents à croire tout ce qu’ont déclaré les prophètes ! 26Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela et qu’il entrât dans sa gloire ? » 27Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait.

28Ils approchèrent du village où ils se rendaient, et lui fit mine d’aller plus loin. 29Ils le pressèrent en disant : « Reste avec nous car le soir vient et la journée déjà est avancée. » Et il entra pour rester avec eux. 30Or, quand il se fut mis à table avec eux, il prit le pain, prononça la bénédiction, le rompit et le leur donna. 31Alors leurs yeux furent ouverts et ils le reconnurent, puis il leur devint invisible. 32Et ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur ne brûlait-il pas en nous tandis qu’il nous parlait en chemin et nous ouvrait les Ecritures ? » 33A l’instant même, ils partirent et retournèrent à Jérusalem ; ils trouvèrent réunis les Onze et leurs compagnons, 34qui leur dirent : « C’est bien vrai ! Le Seigneur est ressuscité, et il est apparu à Simon. »35Et eux racontèrent ce qui s’était passé sur la route et comment ils l’avaient reconnu à la fraction du pain.

Pour prier avec ce texte

Avant le temps de prière : décider du moment, du lieu, de la durée (20 mn, 30 mn, 40 mn…)

Au moment voulu, trouver ma façon d’entrer en prière : dire ou signifier « me voici », exprimer ce avec quoi je viens, ce que je désire recevoir

Lire lentement le texte, plusieurs fois si besoin.

M’arrêter sur ce qui me touche, sur ce qui m’interpelle, me questionne, …. Y rester tant que j’y trouve du gout, tant qu’il se « passe des choses »

Essayer d’imaginer la scène :

Je ferme les yeux et j’imagine le mouvement sur le chemin de Jérusalem à Emmaüs, les étapes.

La localisation d’Emmaüs est incertaine. Une tradition le place plutôt à Abu Gosch, à 2 h de marche de Jérusalem, distance que l’on pouvait parcourir un jour de Sabbat. Ne pas pouvoir localiser Emmaüs est plein de signification : tout être humain se trouve à Emmaüs, là où peut se produire la rencontre du Christ vivant. Les disciples sont 2, l’un est nommé : c’est Cléophas, l’autre non, ce peut être chacun de nous.

Faire entrer en dialogue cette Parole et ma vie.

J’écoute les disciples, ce qu’ils portent en eux et je l’exprime.

Par ses questions, Jésus leur donne de dire leur étonnement, de raconter les événements, d’oser parler de leur tristesse, de leurs espoirs, car ils avaient suivi Jésus de près, d’oser révéler leur bouleversement.

J’entends leur découragement, leur tristesse, leur désarroi.

Dans toute vie humaine, cela arrive un jour ou l’autre : un grand espoir déçu, un deuil cruel, un échec cuisant, un souci, une question insoluble, un péché qui fait souffrir.

A mon tour, je peux converser avec Jésus de ce qui m’habite en ce moment même.

J’écoute ce que Jésus leur dit. Il fait appel à leur foi. Oui les faits sont bien là : la condamnation, la mort en croix. Et pourtant que disaient les Écritures ? Il leur apprend à… écouter les prophètes d’autrefois, et Moïse, et les psaumes.

A mon tour j’écoute ce que me souffle l’Esprit par l’Ecriture, par l’Eglise, par les autres.

J’observe les disciples qui ouvrent les yeux Ils ne voient pas Jésus qui est là, marche à leur côté, à leur rythme, qui les a rejoints dans leur détresse.

Et moi ? dans la difficulté à quoi suis-je aveugle ?

Ils ont les yeux fixés sur leur « rêve » - la libération d’Israël - et ne peuvent ouvrir les

yeux sur une autre réalité, celle apportée par Jésus, dont il leur a parlé, qu’il leur a montré.

Et ce ne sont pas les dires de quelques femmes qui vont changer leur regard !

Et moi ? À quelle foi suis-je appelé-e aujourd’hui ?

Ils reconnaissent Jésus à son geste, ils relisent leur parcours et y comprennent sa présence.

Et moi, quels évènements ont éclairé ma foi et mon intelligence ? Comment est-ce que cela m’a aidé à relire ma vie ?

Avant d’achever mon temps de prière :

Faire le point sur ce que j’ai reçu, sur ce que je veux garder.

Remercier.

Terminer en me rappelant que je suis envoyé dans le monde et en communion avec d’autres (avec quelques mots, le Notre Père, un psaume, …)


Prier avec un texte : Es 50, 4-9


4Le Seigneur DIEU m’a donné une langue de disciple : pour que je sache soulager l’affaibli, il fait surgir une parole. Matin après matin, il me fait dresser l’oreille, pour que j’écoute, comme les disciples. 5Le Seigneur DIEU m’a ouvert l’oreille. Et moi, je ne me suis pas cabré, je ne me suis pas rejeté en arrière. 6J’ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, mes joues, à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas caché mon visage face aux outrages et aux crachats. 7C’est que le Seigneur DIEU me vient en aide : dès lors je ne cède pas aux outrages, dès lors j’ai rendu mon visage dur comme un silex,

j’ai su que je n’éprouverais pas de honte. 8Il est proche, celui qui me justifie ! Qui veut me quereller ? Comparaissons ensemble ! Qui sera mon adversaire en jugement ? Qu’il s’avance vers moi ! 9Oui, le Seigneur DIEU me vient en aide : qui donc me convaincrait de culpabilité ? Oui, tous ceux-là comme un habit s’useront, la teigne les mangera.

Avant le temps de prière : décider du moment, du lieu, de la durée (20 mn, 30 mn, 40 mn…)

Au moment voulu, trouver ma façon d’entrer en prière : dire ou signifier « me voici », exprimer ce avec quoi je viens, ce que je désire recevoir

Lire lentement le texte, plusieurs fois si besoin. Se laisser pénétrer par chaque mot.

Faire entrer en dialogue cette Parole et ma vie.

Dieu mon Seigneur m'a donné le langage d'un homme qui se laisse instruire…

Reconnaître cette Parole qui m’est donnée, à la fois affirmation et promesse. Est-ce que je sais la détecter dans ma vie ? Comment elle intervient, comment je la reconnais ? Comment je me laisse habiter par elle ? Comment j’essaie de lui être fidèle ? Comment je rends grâce pour ce don ? Je prends conscience que tout vient du Père, à la fois la Parole et ma capacité à l’entendre, la comprendre, la transmettre.

Noter sa finalité : elle m’est donnée pour une raison particulière, pour que je m’en serve, pour qu’elle me tourne vers les autres. Comment est-ce que je la transmets ? Je peux relire ma semaine, ma journée et identifier les occasions que j’ai eues de transmettre cette parole. Ai-je pleinement saisi ces occasions ? Je peux demander l’aide du Seigneur pour progresser encore dans ma façon de témoigner, dans mon discernement des occasions à saisir.

Noter aussi la dimension d’écoute et d’enseignement, ce qui m’est donné est toujours à comprendre, à écouter, à approfondir. Comment est-ce que je me laisse instruire ? Comment elle me « réveille » chaque matin pour habiter ma journée ? Comment je la reçois, qu’est-ce qu’elle provoque en moi ?

Je ne me suis pas dérobé, j’ai présenté mon dos…

Comment est-ce que je réagis dans l’adversité ? Je pense aux situations difficiles auxquelles je suis confronté(e). Comment j’essaie de vivre la Parole en toutes circonstances. Il y a là un encouragement, une exhortation. Je me rappelle que le Christ ne s’est pas dérobé, qu’il m’a montré la voie. Je rends grâce pour cela. Je me laisse encourager par cette parole, je lui donne le temps de me fortifier, de m’apaiser.

Le Seigneur Dieu vient à mon secours…

Je prends le temps de réécouter cette promesse. Je la laisse pénétrer en moi. Je laisse résonner tous ses bienfaits, comment elle est capable de me porter, je contemple la puissance du Seigneur qui me donne la force d’affronter les difficultés, qui ne me condamne jamais et me justifie. Je prends le temps de goûter cette force de vie en moi, qui m’est donnée gratuitement. Je peux demander au Seigneur de m’aider à vivre toujours plus de cette proximité avec lui.

Avant d’achever mon temps de prière :

Faire le point sur ce que j’ai reçu, sur ce que je veux garder.

Remercier.

Terminer en me rappelant que je suis envoyé dans le monde et en communion avec d’autres (avec quelques mots, le notre Père, un psaume, …)

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