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Photo du rédacteurHélène Barbarin

Covid-19 le mot spi du jour (semaine 8)

Dernière mise à jour : 11 mai 2020

11 mai 2020

"à ceux qui ont été sanctifiés dans le Christ Jésus, [...] à vous grâce et paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ." (1 Co 1, 2a.3)

Ce jour est peut-être un jour de libération ou un jour d'angoisse, un jour de retrouvailles ou un jour de séparation, un jour de joie ou un jour de larmes, un jour déconfiné ou un jour confiné, un jour comme les autres ou un jour nouveau. En Christ, c'est toujours un jour mis à part, un jour à vivre, un jour de grâce et un jour de paix. Que cette paix de Dieu nous accompagne tous quelle que soit la couleur de ce jour, qu'elle se répande en nous et autour de nous !


10 mai 2020

"Il leur dit : « Venez à ma suite et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Laissant aussitôt leurs filets, ils le suivirent." (Mt 4, 19-20)

Avec une confiance étonnante, les disciples répondent présent à l'appel de Jésus, ils lâchent leurs filets et partent vers un monde inconnu où ils auront pour tâche de guider leurs frères et sœurs sur le chemin de la Bonne Nouvelle du salut en Christ. Le moment est venu pour nous aussi de lâcher nos filets, de sortir de ce confinement et de trouver notre place dans un monde qui ne sera plus le même qu'avant. Faisons-le avec confiance, mais sans oublier que notre responsabilité est de ne propager que l'espérance !


9 mai 2020

"Samuel grandit. Le SEIGNEUR était avec lui et ne laissa sans effet aucune de ses paroles." (1S 3, 19)

Le petit Samuel vient tout juste de répondre "me voici" à l'appel du Seigneur. Il vient d'être désigné comme prophète. Cependant, il prend le temps de grandir et de laisser travailler en lui la Parole avant de se lancer dans une phase plus active de sa vie de prophète. En ce temps qui nous a incités à nous questionner sur nous-mêmes et sur notre place dans le monde, nous sommes maintenant appelés à repartir vers ce monde. Mais pas à nous précipiter : prenons encore le temps de grandir et de laisser travailler la Parole qui va nous "ajuster" au temps voulu !


8 mai 2020

"Si tu passes à travers les eaux, je serai avec toi, à travers les fleuves, ils ne te submergeront pas." (Es 43, 2)

Ces mots, Dieu les adresse à son peuple après une période d'exil, pour les encourager à oser une nouvelle vie. Il ne nie pas le danger, mais promet qu'il sera surmonté. Depuis de longues semaines, nous nous sentons dans une bulle au milieu des eaux tant cette épidémie semble un monstre peu maîtrisable. Certains ont été durement touchés et d'autres le seront probablement encore. Mais nous sommes maintenant invités à oser la vie, à traverser ces fleuves d'angoisse pour nous ouvrir progressivement à autre chose, sans négliger le danger, mais sans non plus nous laisser paralyser par lui.


7 mai 2020

"Va avec cette force que tu as et sauve Israël de Madiân. Oui, c’est moi qui t’envoie !" (Jg 6, 14)

Quand Dieu s'adresse ainsi à Gédéon, Israël se cachait pour battre son blé, par peur de l'ennemi. Par ces paroles, Dieu révèle à Gédéon que cette force qu'il utilise en cachette peut aussi servir à sauver son peuple, s'il met sa confiance en Celui qui l'envoie. Nous qui nous cachons encore quelques jours pour nous soustraire à un ennemi invisible, nous qui avons tenu bon et n'avons pas oublié les plus fragiles, prenons conscience de cette force que nous avons, c'est la même qui nous permettra de construire le jour d'après, si nous mettons notre confiance en Celui qui nous la donne !


6 mai 2020

"Dieu l’appela du milieu du buisson : « Moïse ! Moïse ! » Il dit : « Me voici ! » Il dit : « N’approche pas d’ici ! Retire tes sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte. »" Ex 3, 4b-5

Moise répond à l'appel de son nom et se rend disponible. La première chose que Dieu lui demande, c'est d'enlever ses sandales, comme le font les serviteurs dans les maisons, comme le feront les grands prêtres dans le temple. Il est là pour servir cette terre "sainte", c'est à dire "mise à part". Cet appel est le nôtre. Notre terre est sainte, nous n'en avons qu'une. Et notre vocation est de la servir avant d'être servi par elle. Pour nous. Pour les générations à venir. Pour l'ensemble de la création. Puissions nous la fouler "nu-pieds" pour mieux sentir, avec notre corps et avec humilité ce lien qui nous unit à elle !


5 mai 2020

"Pars de ton pays, de ta famille et de la maison de ton père vers le pays que je te ferai voir. Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai." (Gn 12, 1-2a)

A la suite d'Abraham, la Bible est parsemée d'appels et d'envois. Toutes les promesses sont attachées à un départ. Il s'agit d'oser un ailleurs, un autrement. Oser entrer dans l'inconnu et le nouveau. Dans tous les cas, cet ailleurs sera semé d'embûches, de doutes, de dangers. Mais la vie est à ce prix. Nous nous préparons à un après qui inquiète même si nous l'attendons. A nous d'oser la vie, dans un équilibre nécessairement nouveau, mais qui peut devenir plein de promesses si nous savons l'habiter avec sagesse et discernement !

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