26 novembre 2020
"l’agneau qui se tient au milieu du trône sera leur berger, il les conduira vers des sources d’eaux vives. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux." (Ap 7,17)
Pour les uns, ce sont les larmes de la séparation d'avec un être cher, pour les autres ce sont les larmes de la colère face à la mise en danger de leur travail, pour d'autres ce sont les larmes de l'épuisement physique ou psychologique. Personne n'y échappe. Mais, pour ne pas s'y enfermer, une seule solution : suivre l'agneau, celui qui se tient au milieu de nous, celui qui a vaincu la mort, celui dont la royauté s'adresse en particulier à tous ceux qui souffrent, qui pleurent. Prendre le temps de nous laisser conduire, avec nos yeux humides, car c'est Lui la consolation !
25 novembre 2020
" Nul, dans le ciel, sur la terre ni sous la terre, n’avait pouvoir d’ouvrir le livre ni d’y jeter les yeux." (Ap 5,3)
De quel livre s'agit-il ? Le texte ne le dit pas, mais il permet de supposer Qu'il s'agit du livre de la Vie, qui contient la vérité sur les mystères de la vie, celle des Hommes et celle de Dieu. Comme l'arbre de vie du milieu du jardin d'Eden, dont les mystères n'appartiennent qu'à Dieu. Ce livre, nul ne peut l'ouvrir sinon "l'agneau", c'est à dire le Christ, Dieu fait homme. En ces temps troublés qui sont les nôtres, il est bon de se souvenir qu'il est vain de vouloir tout maitriser de la vie ou de la mort, de la santé ou de la maladie, de la richesse ou de la pauvreté, du bien ou du mal... Que le Seigneur nous libère de cette tension !
24 novembre 2020
"Voici, j’ai placé devant toi une porte ouverte que nul ne peut fermer. Tu n’as que peu de force, et pourtant tu as gardé ma parole et tu n’as pas renié mon nom." (Ap 3,8)
Cette parole est adressée à l'Eglise de Philadelphie, dont le nom signifie "amour du frère". Cette porte ouverte, ce peut-être celle d'un avenir, inconnu mais promis. Ce peut-être celle de la communauté, qui rayonne non par le nombre de fidèles mais par leur vie de foi persévérante. Dans tous les cas, c'est aussi celle du Christ, qui avait dit "je suis la porte", la seule que nul ne peut refermer. Dans les épreuves que nous traversons, dans notre faiblesse, cette porte ouverte est toujours placée devant nous. Puissions nous aimer et croire afin de ne pas la perdre des yeux ni du cœur !
23 novembre 2020
"Grâce et paix vous soient données, de la part de celui qui est, qui était et qui vient, [...], et de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né d’entre les morts et le prince des rois de la terre." (Ap 1,4.5a)
Grâce et paix vous sont données, c'est ainsi que nous débutons nos cultes. La puissance de ces paroles tient au fait qu'elles sont toujours bonnes à dire. Elles conviennent à toutes les circonstances. Elles accompagnent les moments de joie et réconfortent les moments de peine. Elles exaltent les moments forts et encouragent dans les moments de doute et d'incertitude. Elles nous rappellent à chaque instant la présence aimante de Dieu dans nos vies. Puissions nous en faire nos compagnes quotidiennes !
22 novembre 2020
“En vérité, je vous le déclare, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits, qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait !” (Mt 25,40)
Il est des gestes qui n'ont pas la même valeur suivant les circonstances. Prendre un proche dans ses bras est en principe un geste de réconfort et d'affection, il est essentiel, autant que l'amour qu'il transmet. Mais en ce moment, c'est un geste dangereux. La pandémie a bousculé même nos codes élémentaires d'expression de l'amour. Il en est de même pour l'amitié, pour la vie fraternelle, pour la vie communautaire. Heureusement, il nous reste la parole (et la Parole !). Puissions-nous en faire bon usage !
21 novembre 2020
"En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu" (Lc 19,10)
Lorsque Zachée est appelé par Jésus qui a décidé de "demeurer chez lui", cela provoque de la joie, et cette joie devient contagieuse puisqu'il l'exprime aussi par de la générosité et de la fraternité. En ces semaines où nous pouvons nous sentir perdus, perdus dans l'inquiétude, perdus dans l'isolement, perdus dans un système de valeurs qui est durement questionné, nous pouvons nous aussi grimper sur un arbre pour accueillir Jésus qui vient et désire demeurer chez nous. Puissions-nous le recevoir et répandre sa joie pour ce monde qui craint d'être perdu !
20 novembre 2020
"Fais-moi cheminer vers ta vérité et enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. Je t’attends tous les jours." (Ps 25,5)
Comment cheminer dans la vérité ? La situation actuelle nous plonge dans une grande perplexité : comment s'y retrouver dans ce fatras d'informations et d'opinions souvent contradictoires, qui écouter, qui suivre ? Quel chemin, quels engagements devons nous prendre, quelle parole devons nous dire ? Comme le psalmiste, nous attendons tous les jours les signes de Dieu, car nous croyons en son salut. Puissions-nous alors rester à l'écoute, car ce chemin est chaque jour nouveau, il n'est jamais achevé !